Remboursements de soins à fin mai 2023

Les remboursements de soins du régime général évoluent de +2,6 %[1] sur les douze derniers mois.

A fin mai 2023, les dépenses de soins de ville diminuent de 3,3 % sur les cinq premiers mois de l'année et augmentent de 0,1 % sur les douze derniers mois. Ces évolutions d’ensemble modérées traduisent le reflux épidémique depuis le pic atteint en janvier 2022 lors de l’émergence du variant omicron.

Parmi ces dépenses, les remboursements de soins médicaux et dentaires sont en hausse de 5,5 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 5,2 % en rythme annuel.

Les remboursements des soins de généralistes augmentent de 0,2 % sur les cinq premiers mois et de 2,5 % en rythme annuel.

Les remboursements de soins de spécialistes augmentent de 7,5 % sur les cinq premiers mois et de 6,0 % en rythme annuel.

Les remboursements des soins dentaires augmentent de 6,7 % sur les cinq premiers mois et 6,1 % en rythme annuel.

Les remboursements de soins d'auxiliaires médicaux augmentent de 1,0 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 2,5 % sur les douze derniers mois.

Les soins des infirmiers diminuent de 4,1 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 0,6% sur douze mois, s’expliquant par la baisse des prélèvements réalisés par les infirmiers pour les tests covid.

Les soins de masso-kinésithérapie augmentent de 8,5 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 6,5 % sur un an, traduisant un rattrapage d’activité qui se poursuit.

Les remboursements d'analyses médicales baissent de 44,4 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 34,6 % sur les douze derniers mois. Cette chute traduit la baisse du nombre de tests depuis le premier semestre 2022, la baisse de leur tarif et la fin de leur prise en charge à 100 % par l’assurance maladie.

Les remboursements de transports augmentent de 8,5 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 7,7 % sur douze mois.

Les versements d'indemnités journalières ont diminué de 6,9 % sur les cinq premiers mois de l’année mais augmenté de 3,7 % sur douze mois. Ces taux s’expliquent par le niveau exceptionnel des dépenses d’IJ au début de l’année dernière du fait de la crise sanitaire et le maintien d’une dynamique élevée des dépenses d’IJ pour des motifs non liés au Covid.

Les remboursements des médicaments progressent de 7,4 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 7,2 % sur douze mois.

  • Les remboursements de médicaments en ville augmentent de 8,7 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 8,6 % sur un an.
  • La rétrocession hospitalière diminue de 6,7 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 6,0 % sur douze mois.

Les remboursements au titre de la LPP progressent de 5,8 % sur les cinq premiers mois de l’année et de 5,4 % sur douze mois.

Sur les douze derniers mois, les versements aux établissements évoluent de +5,5 % pour les établissements publics et de +4,9 % pour les établissements de santé privés.

Au total (y compris forfaits), les dépenses du régime général augmentent de +1,4 % en rythme annuel.

 

[1] Hors avances sur Dispositif d’Indemnisation pour Perte d’Activité (Dipa) et remboursements forfaitaires - comme le forfait patientèle médecin traitant, ROSP…