Mon soutien psy : ne laissons personne seul avec son mal-être
[Musique de piano et chanson douce]
[Une femme est assise à un arrêt de bus. Elle a le regard dans le vide pendant que son amie lui parle. Une masse noire tourbillonne autour de sa tête montrant son mal-être.
Comme elle, d’autres personnes, dans une même situation d’isolement, une masse noire autour de la tête, se succèdent dans différents lieux : un homme à son bureau devant son ordinateur, une femme dans sa chambre tenant son bébé, un jeune homme dans la rue avec son téléphone.]
En France, des millions de personnes souffrent d’un mal-être psychologique, sans rien dire. Alors que la meilleure façon de commencer à aller mieux, c’est d’en parler.
[Le jeune homme de la rue est maintenant assis sur le canapé du cabinet d’un psychologue. Il discute avec elle et la masse noire autour de sa tête s’estompe petit à petit.]
Mon soutien psy, ce sont des séances d’accompagnement avec un psychologue, remboursées par l’Assurance Maladie.
Mon soutien psy, ne restez pas seul avec votre mal-être.
[Logo Parlons santé mentale ! Grande cause nationale]
[Logo de l’Assurance Maladie]
Pour ne pas laisser les Français seuls face à leur souffrance psychique, l’Assurance Maladie a lancé Mon soutien psy et a récemment renforcé ses moyens.
Lancé il y a deux ans, ce dispositif de première ligne facilite l'accès aux soins, pour éviter que la santé psychique du patient ne se dégrade. Si elle en ressent le besoin, une personne peut avoir recours à un psychologue remboursé par l’Assurance Maladie et bénéficier très vite d’une réponse adaptée allant jusqu’à 12 rendez-vous pris en charge par année civile à hauteur de 50 € par séance.
Un parcours simple, libre, pris en charge
11 séances remboursées à hauteur de 50 € par séance peuvent suffire ou être un premier pas. Si l’état ne s’améliore pas, le médecin ou le psychologue peut proposer 12 autres séances remboursées par année civile.
Un premier pas pour se libérer des troubles psychiques, dès 3 ans.
On devrait tous pouvoir soigner des troubles psychiques avant qu’ils ne s’aggravent comme on soigne un problème physique. Ce parcours permet donc d’être pris en charge tôt, enfant, adolescent ou adulte, que l’on rencontre une souffrance psychologique légère ou moyenne : stress, anxiété, angoisse, dépression, consommation excessive de cigarettes, alcool… Pour les pathologies plus lourdes, le patient sortira du parcours pour être orienté selon son état, vers un psychiatre ou une structure personnalisée.
Alors que la santé mentale est la Grande cause nationale de l’année 2025, l’Assurance Maladie s’engage à mieux faire connaître Mon soutien psy à travers une large campagne nationale. Déployée du 30 mars au 20 avril, cette campagne grand public vise à mieux faire connaitre cette possibilité de consulter un psychologue partenaire auprès des assurés. Elle fait suite à des actions d’information auprès des psychologues libéraux menées au 3e trimestre 2024 et en février 2025 pour les mobiliser dans ce dispositif.
Un message efficace qui évoque le sujet sans stigmatiser et qui incite à consulter.
Comment ? En montrant cette souffrance, la rendant concrète, perceptible, et en s’abstenant de tout jugement et de toute interprétation particulière. À l’image, on incarne donc le mal être et les idées noires symboliquement au-dessus des personnes, prises dans des situations quotidiennes, seules. Le symptôme « matérialisé » par une forme mouvante est identifiable. Ainsi, il devient plus facile d’en parler et d’inciter à soulager ces difficultés auprès d’un psychologue.
Cette campagne réussit sans drame à faire prendre conscience des problèmes liés au mal-être psychologique et de l’importance de les prendre en charge, et se termine sur une invitation à ne pas s’isoler « Mon soutien psy, ne restez pas seul avec votre mal-être ».
Un plan massif pluri-media et ciblé pour toucher toutes les personnes les plus vulnérables
La campagne déploie un large plan pour toucher les personnes les plus concernées, à des moments de vie où elles peuvent être le plus sensibles (jeunes, femmes enceintes et en post-partum, personnes en situation de précarité par exemple) qu’ils soient en métropole comme dans les DROM.
Cette campagne lancée en mars 2025 a été diffusée à la télévision, sur plus d’une centaine de chaines généralistes et thématiques, et via de l’affichage dynamique extérieur. Elle a aussi investi les réseaux sociaux, les plateformes audio et le web.
Mon soutien psy, plus que jamais essentiel
• 1 personne sur 4 va souffrir d’un trouble mental à un moment de sa vie.
• 23 % des Français ont le sentiment de ne pas prendre soin de leur santé mentale dont 36 % des femmes et 38 % des 18-24 ans.
• 70 % des Français cautionnent un stéréotype concernant les personnes atteintes de troubles de santé mentale.
• 1 salarié sur 4 se dit en mauvaise santé mentale.
Source : Propositions de l'Assurance Maladie pour 2025.